Rapport de gestion 2022

Groupe E

GOUVERNEMENT
D’ENTREPRISE

En matière de gouvernance, Groupe E tient compte du « Code suisse de bonne pratique pour le gouvernement d’entreprise ».

STRUCTURE DU GROUPE ET ACTIONNARIAT

Groupe E est une société anonyme de droit privé au sens des articles 620 et suivants du Code des obligations, avec siège social à Granges-Paccot. Personne morale indépendante de droit privé, mais néanmoins très majoritairement en mains publiques (lire « Structure de l’actionnariat »), Groupe E est constitué de ses organes légaux, statutaires et réglementaires que sont l’Assemblée générale, le Conseil d’administration et ses comités, le Directeur général et la Direction générale du groupe, ainsi que de l’Organe de révision.

« Groupe E se caractérise par sa structure de société verticalement intégrée. »

Le capital-actions de Groupe E est ouvert au personnel du groupe. Les collaboratrices et collaborateurs ainsi que les membres de la Direction générale et du Conseil d’administration ont ainsi la possibilité d’acquérir des actions à un prix préférentiel.

STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT AU 31 DÉCEMBRE 2022

Nombre d'actions

en %

Etat de Fribourg

5'520'000

80,291

Autres investisseurs institutionnels

550'000

8,000

Groupe E (propres actions)

367’885

5,398

Etat de Neuchâtel

171’875

2,500

Viteos

127’050

1,848

Communes neuchâteloises

57’450

0,836

Personnel de Groupe E

49’115

0,668

Banque Cantonale Neuchâteloise

25’000

0,364

Société Electrique du Val-de-Travers

6’625

0,096

TOTAL

6'875’000

100,000

Participations

Groupe E se caractérise par sa structure de société verticalement intégrée. Historiquement présente tout au long de la chaîne du produit électricité, de sa production à sa distribution, en passant par sa commercialisation, l’entreprise, de façon directe ou indirecte par les sociétés du groupe, propose actuellement une gamme complète de produits et de services en matière d’énergie (électricité, chaleur, froid et gaz). Cela concerne des domaines aussi variés que les installations et tableaux électriques, les infrastructures, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, le chauffage, la ventilation, la climatisation, la mobilité électrique, l’ingénierie, l’entretien d’installations techniques et l’électroménager. Pour le détail des participations, voir l’annexe 31 aux comptes consolidés « Périmètre de consolidation », aux pages 53 et 54.

GESTION DES RISQUES

A travers ses activités, toute entreprise s’expose à des évènements, à la fois sources de risques mais aussi d’opportunités, qui peuvent tout aussi bien compromettre que faciliter l’atteinte des objectifs fixés. Convaincus de l’importance de ces enjeux, Groupe E s’appuie sur une gestion des risques holistique, structurée et prospective pour identifier, évaluer et traiter les risques et promouvoir les opportunités.. Les principes de cette gestion des risques sont déclinés dans une politique générale, applicable à l’ensemble des sociétés du groupe.

Organisation

Le Conseil d’administration fixe la stratégie et l’appétit aux risques en s’inspirant des valeurs du groupe. Le comité d’audit et des risques s’assure périodiquement que les principaux risques sont correctement identifiés, gérés et portés à sa connaissance, puis formule à l’attention du Conseil d’administration un préavis sur le fonctionnement du processus de gestion des risques. Le secrétaire général dirige la fonction « risque » du groupe alors que le responsable « gestion des risques » assure la définition, l’actualisation et la mise en œuvre de la politique de gestion des risques pour l’ensemble des activités du groupe.

Les directions, avec le soutien de la fonction « risques », sont responsables de la gestion de leur portefeuille de risques, alors que la fonction « risques » gère les risques transversaux du groupe, procède à l’agrégation de l’ensemble des portefeuilles de risques et élabore un rapport semestriel présentant les risques clés à l’attention du Conseil d’administration.

Modèle de gestion des risques

Le modèle de gestion des risques se base sur le cadre COSO ERM et est également inspiré du de la norme ISO 31000. La gouvernance et la culture d’entreprise de Groupe E constituent ainsi le fondement structurel sur lequel peut s’appuyer l’ensemble du dispositif de gestion des risques et du contrôle interne. Les risques, rattachés aux objectifs du groupe, sont classés selon leur nature en cinq domaines : stratégie, activités opérationnelles, reporting, conformité et cas de force majeure. Les stratégies de mitigation du risque permettent ensuite de réduire le risque résiduel dans les limites de tolérance définies par le Conseil d’administration.

La gestion des risques couvre notamment les risques financiers, comme l’évolution des volumes et des prix de l’énergie, des taux de change et des taux d’intérêt (risques de marché), ainsi que la qualité financière des clients et fournisseurs (risques de crédit/contrepartie). Ces risques, principalement liés aux portefeuilles énergétiques, sont mesurés quotidiennement selon la gestion quantitative des risques et comparés à des limites définies. Le cas échéant, des actions correctives sont décidées et mises en œuvre. Les risques énergie font l’objet mensuellement d’un rapport au comité des risques énergie et trimestriellement d’une synthèse au Conseil d’administration.

La gestion des risques couvre également les risques ayant trait à la sécurité des personnes et des biens, à la conformité légale (avec une attention particulière portée à l’évolution des dispositions régissant les marches de l’énergie), aux technologies de l’information et des communications et, de manière générale, au fonctionnement des processus.

En 2022, les travaux de la centrale de production d’hydrogène vert battent leur plein au pied du barrage de Schiffenen (FR).

À découvrir aussi :

Conseil
d’administration

Direction générale
du groupe